mardi 23 février 2016

UN PHOTOGRAPHE ARTISTE S'INSTALLE....


Pour certains il est déjà bien installé dans leur mémoire car ils connaissent la qualité de ses photographies depuis de nombreux mois ...mais il n'avait pas encore pignon sur rue.

Il, c'est Laurent Frasson qui a, ces dernières années, longuement étudié les monuments de Valréas et de sa région, ses manifestations, ses vignerons , ses animaux, ses habitants....
Son adresse est maintenant au 2, rue de l'Hôtel de ville, à  VALREAS, et à deux pas d'une de ses sources de magnifiques photos ( voir ci-dessous). Il y a installé un studio photo, un magasin où il pourra vous proposer ses services pour vos reportages, manifestations mais aussi portraits, mariages, baptême etc....
Photo (M.O) : Laurent Frasson dans son studio
Il a d'autre part la possibilité de restaurer vos photos anciennes, retouches, montages, diapos et fabriquer des supports publicitaires ou de présentation.
Donc un telephone à conserver : 07.82.98.59.45
et une adresse mail : laurentfrasson@gmail.com
Photos : Laurent Frasson (c) Droits réservés.







lundi 22 février 2016

TRP - REPRISE DE LA PROGRAMMATION : "ON AVAIT DIT LEGER"

Les représentations reprennent à la Salle des Cordeliers de Valréas le SAMEDI 5 MARS à 20 H 45  avec la pièce de la Compagnie ALMA de Céret (66) "On avait dit léger " où l'on découvrira la valréassienne Claire Olivier. La pièce avait été présentée avec succès au festival off d'Avignon en 2014.

D’abord, il y a deux femmes : Thérèse et Barbara. 
Deux femmes qui se trimbalent un paquet de valises. 
Elles ont la poésie comme arme, l’humour comme armure et la folie comme univers. 
Entre deux tasses de thé, elles ont rêvé à un voyage. 
Désir irrépressible de décoller de leur quotidien. 

Le temps du spectacle, elles jouent avec leur souvenirs, domptent leur passé et leur avenir, jonglent avec leurs rêves, parcourent des milliers de kilomètres sur place, se ventilent le cœur comme le dit si joliment Marjan Satrapi. 
Création collective de Claire Olivier, Cécile Guérin 
REGIE  : Mathieu Dartus 
avec : Claire Olivier, Cécile Guérin 
MISE EN SCENE : Muriel Sapinho 
REGARD EXTERIEUR, AIDE CHOREGRAPHIQUE  : Yano Iatridès 

Pour se faire une idée le teaser est  : ICI


DURÉE 1h00 - TARIF PLEIN 15 € - TARIF REDUIT 10 €  - Il est prudent de réserver au  04 90 35 21 45 -  ou au : theatredurondpoint@gmail.com


LES JEUDIS DU CEDER....

Quand débat citoyen et ateliers pratiques se donnent RENDEZ VOUS 

Les Jeudis du CEDER ont lieu chaque dernier jeudi du mois : prochains RDV les 25 février et 31 mars à 18 h pour l’atelier éco consommation et à 19 h pour le débat citoyen. Point de ralliement : au CEDER 15 avenue Paul Laurens à Nyons !

Le CEDER a lancé fin 2015 le concept de Jeudi du CEDER. Un RDV tous les derniers jeudis du mois pour agir au quotidien et débattre de thématiques d’actualité. En tant que citoyen nous pouvons faire des gestes qui changent notre façon de consommer et profitent à la planète. Le CEDER propose lors de ce rendez-vous régulier des « trucs et astuces » pour recycler, donner une deuxième vie aux objets ou des recettes à faire soi-même. Et comme il est normal d’échanger sur notre actualité et les enjeux environnementaux et énergétiques, l’atelier se poursuit avec un débat citoyen sur des actions locales ou des relais de sujets majeurs (COP21, photovoltaïque, SEL, TAFTA…)

Un rendez-vous qui marche bien
Depuis septembre, le CEDER a proposé plusieurs Jeudi du CEDER avec différentes thématiques. Les adhérents et curieux viennent donc de plus en plus de manière fidèle à ce double RDV cela permet dans une ambiance conviviale et détendue d’échanger sur ses recettes de « grand-mère » et aussi de partager des sujets qui semblent parfois déconnectés du local.

Prochaines dates à retenir
- Jeudi 25 février : Jeudi du CEDER 
19 h Système d'échange Local (SEL) animé par P. COUVIDOUX : échanges de savoirs, compétences, moyens ou temps pour promouvoir une économie solidaire, lutter contre le gaspillage et la surconsommation y compris énergétique avec un souci d'impact sur l'environnement. Projection d'un film introductif, conférence et débat.
Ouverture de la soirée à 18 h : Atelier brico-récup, faire son vernis colle à la farine
- Jeudi 31 mars : Jeudi du CEDER
19 h TAFTA animé par M. GLEIZE collectif nyonsais où l’on parlera du Traité de Libre-échange (Grand Marché Transatlantique ou TAFTA) entre l'Europe et les Etats-Unis négocié en toute opacité depuis 2013, qui, s'il était signé, aurait des conséquences néfastes pour les énergies renouvelables, le climat, l'agriculture paysanne ainsi que pour les secteurs socio-culturels... 
Lors de notre exposé, nous éclairerons ces conséquences en pointant l'impact d'accords commerciaux internationaux déjà existants et désastreux pour l'environnement et l'emploi. Ouverture de la soirée à 18 h : Atelier brico-récup, faire son dentifrice naturel
Photo : le jeudi de Janvier 2016 - fabrication de bougies

mercredi 17 février 2016

IL EST URGENT DE RESISTER.........


Plus que jamais l’heure est à la résistance !! Venez rafraîchir vos connaissances en Histoire avec "REBELLES – RESISTANTS – COLLABOS" LE SAMEDI 20 FEVRIER à 17h30 à la Salle des Fêtes de Taulignan – Spectacle gratuit.



jeudi 11 février 2016

CONCOURS DES VINS : SONT-ILS FIABLES ?

Alors que le Concours des Vins d'Orange vient de se dérouler le week-end dernier, que les pré - sélections pour celui de Paris, qui aura lieu le 28 février, viennent de se dérouler à Tulette, que ceux de Vinsobres et Tulette arrivent en Mars,  il peut-être intéressant pour nos lecteurs de savoir à quoi s'en tenir. Le consommateur se demande toujours lorsqu’il voit des macarons représentant une médaille à un Concours des Vins si ce ne sont  pas en fait des  médailles  en chocolat ! Pour les concours il en est de même que pour beaucoup d’autres spécificités dans le vin : il faut s’y connaître. En effet il y a Concours et Concours…Apprenez à distinguer ceux-ci.
Photo : présélection à Tulette le 9 février 2016


                                Quel Concours ?



Il y a en France et dans le Monde de nombreux concours organisés. Les résultats des concours internationaux  sont très prisés (par les consommateurs étrangers) mais sont moins suivis par les vignerons français lorsqu’ils ne se déroulent pas en France (ce qui est un tort). Ce sont des Concours généralistes   (Mondial du Rosé, Vinalies, Québec, Allemagne) ou  des concours de vins internationaux  issus de cépages bien définis (Riesling, Muscat, Syrah du Monde)

En France il y a tout d’abord des Concours généralistes (Paris, Mâcon) où tous les vins de France peuvent concourir. Depuis 2 ans il y a aussi un concours national que  pour les vins IGP de France ( ex Vins de pays) .
Et puis il y a, dans chaque appellation,  des concours  plus ou moins  bien organisés. Il y a, pour le sérieux du concours,  une  reconnaissance officielle  au niveau Européen ( Europe) ou International (OIV : Organisation Internationale du Vin). Les normes de l’OIV sont drastiques (au niveau des jurys, des échantillons, de la dégustation) et peu de concours en France  bénéficient de son parrainage (Vinalies, Citadelles du Vin). Mais les normes Européennes sont plus souples et les concours de notre région sont, en général, agréés.


Les critères à respecter

Il y a plusieurs critères qui font que telle ou telle médaille est plus fiable qu’une autre .

Il faut savoir que la présentation d’un vin à un concours est une démarche personnelle du vigneron – et payante la plupart du temps. Il y a donc de l’argent en jeu  et on doit donc s’assurer de l’indépendance des jurés et du concours.
Il faut donc être sûr que les prélèvements soient faits directement dans les chais, par les organisateurs,  permettant d'éviter une cuvée préparée ou « bodybuildée » que l’on ne retrouvera pas ensuite dans le commerce  ou, pour les grands concours, que les sélections avant la Finale soient rigoureuses (comme pour le Concours général de Paris).
Ensuite la quantité et surtout la qualité des Jurés doit être optimale. Il y a toujours dans les jurys des professionnels et des amateurs que l’on dit « éclairés ». Mais si les professionnels sont formés  depuis longtemps,  les amateurs portent souvent bien leur nom. Il faut donc savoir que  pour pallier ce manque de  connaissances certains Concours  proposent  depuis des années des formations à  leurs jurés ( Orange, Vacqueyras) .
Il faut aussi s’assurer que  l’organisation du concours est rigoureuse et transparente avec un anonymat bien respectée, l’impossibilité de savoir ce que l’on déguste (hormis le nom de l’appellation et le millésime).
Enfin le nombre d’échantillons dégustés doit  représenter l’appellation  et  un nombre d’hectolitres (ou de bouteilles)  suffisant pour être caractéristique de la spécificité du Concours. Enfin  pour un concours il y a un point qui n’est pas à négliger (mais qui l’est souvent) c’est celui de la communication. En effet aussi bien pour les vignerons que pour les consommateurs il faut que les résultats puissent être connus pour être valorisés (logo, site Internet, remise des prix, publication des résultats dans la presse spécialisée et généraliste).
Sur tous ces points on peut dire que trois concours de notre région méritent un bon point : Orange, Vinsobres et Tulette.

Concours des Vins  d’Orange : + de 60 ans au top


Depuis sa création en 1952, le Concours des Vins à Orange récompense les meilleurs vins des Côtes du Rhône et de la Vallée du Rhône.  Il distribue Médailles d’or avec Félicitations du Jury, Médailles d’Or, d’Argent et de bronze. Cette distinction reconnue en France comme à l’étranger permet aux vignerons, négociants, caves coopératives et domaines de valoriser leur production, de mieux faire reconnaître leurs terroirs et leurs vins. Cette Association  est née de la volonté d’une poignée de Professionnels du Vin de la Ville d’Orange – Négociants, Commissionnaires, Courtiers et Producteurs – en 1952.  La Foire aux Vins d’Orange est la doyenne des Manifestations Viticoles de la Vallée du Rhône puisqu’à sa création, il n’existait   pas encore de Comité Interprofessionnel ni  aucun Concours de dégustation. Pour la petite histoire, disons qu’elle rassembla la première année, 26 échantillons et 16 dégustateurs ! Elle n’a cessé de grandir pour acquérir aujourd’hui une dimension européenne et internationale. En 2007, elle changea de dénomination pour devenir « Concours des Vins à Orange ». Manifestation incontournable, reconnue par les instances européennes, elle rassemble chaque année  plus  de 3000 échantillons  de diverses Appellations de la Vallée du Rhône et strictement de la Vallée du Rhône, réparties en 150 Jurys de dégustateurs composés de 650 professionnels français et étrangers ( Belgique, d'Allemagne, de Suisse mais aussi des États-Unis) et d’amateurs avertis. Ils distribuent de 70 à 80 Médailles d’Or avec Félicitations du Jury et 250 Médailles d’Or à peu près chaque année. Le Concours organise des soirées dégustations de découvertes des appellations qui sont orchestrées par Philippe Dauguet (champion de France des dégustateurs amateurs) dans les conditions réelles du concours. Une quarantaine de dégustateurs  pour chacune de ces "épreuves" y sont  mis dans les conditions réelles du concours. Ces soirées, baptisées "brutes de cuves", sont toujours très attendues par les dégustateurs. Orange est, avec Paris et Mâcon, l’un des plus grands concours de France. Il est connu et apprécié pour la rigueur de ses prélèvements à la propriété.

Vinsobres : la référence des  Villages et des Crus

Le Concours de Vinsobres a été créé il y a 54 ans. Il a lieu chaque année, 15 jours avant Pâques le samedi matin des Journées Agricoles. Depuis cette date il est devenu incontournable car c’est  le seul spécialisé dans une catégorie de vins qui sont devenus, petit à petit, le cœur qualitatif de l’Appellation Côtes du Rhône : les Côtes du Rhône Villages, avec ou sans nom de communes.  Depuis 2006 les organisateurs y ont ajouté un concours des Crus de la Vallée du Rhône. Le concours de Vinsobres des Côtes du Rhône Villages et des Crus   a été reconnu officiellement par les autorités françaises en 1988, puis par l’Europe en 1992, il est donc  habilité à attribuer des distinctions, médailles et récompenses, qui ont toutes été, depuis le début, recherchées par les professionnels. Chaque année plus de 300 échantillons de Côtes du Rhône Villages et 200 de Crus sont dégustés et ils font  l’objet de la délivrance de 100 à 130 médailles (dont une cinquantaine de  médailles d’Or). Après la répartition des médailles un  Super Jury se réunit   qui délivre un Trophée aux médailles d’or obtenues ( un par catégorie et par Cru) .  

Tulette : Pour les Côtes du Rhône

Le Concours des vins de Tulette est lui spécialisé dans les vins de l’Appellation Côtes du Rhône uniquement.  En effet en changeant de lieu en 2012 , en se professionnalisant (logo, nouveau site Internet), les responsables Sandrine Roussin et Marcel Espinasse ont apporté ce qui lui faisait un peu défaut jusque là. Et les résultats sont là : avec plus d'échantillons et de dégustateurs le concours a gagné en fiabilité et en crédibilité. Les deux super jurys dont placés sous la présidence d’honneur d'une personnalité qualifiée. Ils distribuent l’Amphore et les deux coupes aux 3 meilleurs Vins des Côtes du Rhône présentés.
Autres Concours


Dans notre région on peut aussi citer le Concours Jury Consommateurs de Vacqueyras et ses « Raimbaut » (depuis 27 ans),  le Concours des Vins de Piolenc - Millésimes (depuis 26 ans), le Concours de la Foire d’Avignon, le Concours  du Savoir Faire Vignerons (Jeunes Vignerons du Vaucluse), le concours de St-Paul trois châteaux (Grignan les Adhémar). Enfin pour un genre de vins particuliers il faut citer le Concours des vins Primeurs de Vaison la Romaine. C’est un concours réservé aux Professionnels. Tous les vins primeurs des appellations AOC Côtes du Rhône, Ventoux et Grignan les Adhémar, et les vins blancs de l’AOC Côtes du Rhône sont présentés à ce concours. 


A QUOI SERT UN CONCOURS ?


1 – A guider le choix du Consommateur
Ce n’est pas si facile qu’on le croit, aujourd'hui, de bien choisir son vin. Surtout quand on se sert dans la  grande distribution, qui représente 80% des achats de bouteilles. En effet  l’offre faite aux consommateurs (des femmes dans la plupart des cas), propose un linéaire de souvent plusieurs centaines de références, sans aucun conseil personnalisé ni aucune possibilité de tester le vin... Alors à quoi, à qui se fier ? À la couleur de l'étiquette ? Au packaging ?  Au prix ? Au nom de  l'appellation ? Au millésime ? Au nom  du vigneron ? On voit bien que chaque solution a ses avantages et ses inconvénients. Une médaille à un Concours est immédiatement repérable sur la bouteille, et elle représente pour l’acheteur une vraie garantie de qualité s’il connait le Concours, s’il a  la certitude que le vin médaillé a été dégusté et apprécié par un jury de spécialistes de cette appellation, la certitude de faire plaisir et de se faire  plaisir.

2 – A distinguer les Vignerons
Le vigneron qui   reçoit une médaille sait qu’il est reconnu par ses pairs et par des connaisseurs et que son vin sera valorisé par cette obtention. Mais si les distinctions, médailles et récompenses ont été, depuis le début, recherchées par les professionnels  c’est qu’ils savent - et c’est une tendance qui ne va qu’en s’amplifiant - que les acheteurs de GMS demandent des vins médaillés, notamment pour leurs Foires aux vins et que les consommateurs sont sensibles à ces distinctions pour guider leurs achats. Or le vigneron son vin pour le vendre…