mercredi 28 septembre 2016

100 ans pour la revue "LOU FELIBRIGE"

La chose est tellement rare qu'il nous est agréable de souligner cet anniversaire d'une revue qui depuis cent ans , essaye de rendre vivante la culture, l'histoire , la géographie, la langue de notre belle région : La Provence. Alors que tant de revues, journaux ont été créés depuis et ont déjà disparu !

Cette revue "Lou Félibrige" a cette histoire :


Premier numéro septembre 1916, format 16,3 x 24,7 – LOU FELIBRIGE Bulletin mensuel – propagande mistralienne, régionaliste – Dirigé par Mme Marie Mistral avec l’aide des Félibres, siège à Maillane. On trouve des rubriques diverses : « Gents et choses du Félibrige, Échos de Tout et de Partout, Bibliographie, Journaux, Revues, ainsi que les échos de la guerre, des maintenances, des commémorations mistraliennes, des Santo-Estello
Cet article propose puis un inventaire fouillé : parutions, nombres de pages, imprimeurs, censure, influence et changements intervenus sous la direction des Capouliés qui se sont succédés (parution, format, couverture, couleur…).

Avec le Capoulierat de Jacques Mouttet, en 2006 la publication prend un nouvel essor, le baile Jean-Marc Courbet ( de Bollène) en est le gérant, la revue est bimestrielle, avec une couverture créée par Éric Sulpice qui combine le bleu et le jaune, le portrait de Mistral, des éléments de la Coupe et l’étoile félibréenne.( sur la revue)

On y découvre aussi  des personnages...

Dom Pernety: Un personnage qui sentait le souffre… 
....celui des philosophes! Antoine Joseph Pernety né il y a 300 ans à Roanne en 1716, bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, d’où l’appelation de Dom Pernety. En sa qualité de savant il accompagna Bougainville, jusqu’aux îles Malouines. A son retour il quitta la robe puis fut initié à la franc-maçonnerie, en Avignon, où il étudia l’alchimie. Puis il partit pour la Prusse, Frédéric II l’accueillit et le nomma conservateur de sa bibliothèque. Pernety reprit ses recherches sur le Grand Œuvre, se passionna pour les études mystiques du suédois Swedenborg et fonda la société des « Illuminés de Berlin ». Il revint ensuite à Avignon, installé dans un lieu discret près d’Avignon appelé « Temple du Mont-Tabor », il rassembla une centaine de disciples dans la société des « Illuminés d’Avignon ». Avec ses frères ils communiquaient avec les anges qui lui donnaient les réponses de Dieu, nommé la Sainte-Parole. Peu à peu la société des Illuminés disparut sans héritiers. Aujourd’hui le domaine du Mont-Tabor est détruit, mais il y avait il y a peu de temps encore, les restes d’un atelier d’alchimiste … ! (article de C. de Z.).

Photo : Le  Dictionnaire mytho hermetique de Pernety !
Par Bauche, libraire à Paris 1758 (Scan book) [Public domain], via Wikimedia Commons

Aucun commentaire: